LAGOS : Avec ses lofts gniaux et sa desk de ping-pong, un autre centre technologique de la ville de Lagos ne serait pas trange parmi les nouvelles entreprises de l’autre ct du monde dans la Silicon Valley.
Cependant, le bureau de NG_Hub se trouve dans la banlieue de Yaba – le cur de la scne technologique florissante du Nigria qui apparel avec enthousiasme les monstres mondiaux prompts profiter d’un secteur business en dveloppement compos de jeunes Africains associs.
En mai, Google et Facebook ont propuls des activits adjacentes.
Cette semaine, le vice-prsident nigrian Yemi Osinbajo tait en Californie pour courtiser les spcialistes amricains de la finance technologique pour ce qui, selon lui, pourrait proclamer un « quatrime bouleversement mcanique » chez lui.
En tout cas, il n’y a pas que le Nigeria qui suscite l’engouement des monstres de la tech.
Il y a un mois, Google a annonc qu’il ouvrirait le premier laboratoire de conscience cr par l’homme en Afrique dans la capitale du Ghana, Accra.
Les facteurs socioconomiques sont un facteur cl derrire cette campagne : la inhabitants africaine est estime 1,2 milliard, dont 60 % ont moins de 24 ans. D’ici 2050, l’ONU estime que la inhabitants doublera pour atteindre 2,4 milliards.
« Il y a une porte ouverte indniable pour que des organisations comme Facebook et Google puissent vraiment entrer et mettre un arbre dans le sable », a dclar Daniel Ives, scientifique en innovation chez GBH Insights New York.
« Si vous jetez un coup d’il Netflix, Amazon, Facebook, Apple, d’o vient une tonne de ce dveloppement ? C’est mondial », a-t-il dclar l’AFP.
Facebook travaille partir du NG_Hub automobile il n’a pas encore de bureau fixe au Nigeria.
Le responsable Afrique de l’approche ouverte de l’organisation, Ebele Okobi, a dclar lors de l’ouverture des locaux que l’objectif tait de dvelopper le rseau d’innovation naissante.
L’organisation informelle s’est engage former 50 000 personnes dans tout le pays pour « leur donner les comptences avances dont elles ont besoin pour russir », a-t-elle ajout.
En retour, Facebook, qui compte actuellement environ 26 hundreds of thousands de purchasers au Nigeria, obtient plus de purchasers et l’accs un march gigantesque pour tester de nouveaux articles et procdures.
« Nous mettons des ressources dans la communaut biologique. Simplement la faon dont elles sont enfermes c’est en soi un objectif », a-t-elle ajout.
Cybercolonialisme ?
De nombreux gouvernements africains ont rserv un accueil nergique aux titans de la technologie.
En Californie, Osinbajo a dclar que le gouvernement nigrian « soutiendra efficacement » le plan « Next Billion Users » de Google pour « garantir un accs informatis plus remarquable au Nigeria et dans le monde ».
Pratiquement aucune rgion en Afrique ne suscite autant d’attentes que d’innovation, ce qui peut ventuellement tout rformer, des companies mdicinaux la tradition.
Les cas incluent Ubenwa, une start-up nigriane qui a t dcrite comme « Shazam pour les bbs », d’aprs l’software qui distingue la musique et les movies des morceaux.
Ubenwa look at les pleurs d’un enfant en utilisant l’IA pour analyser l’asphyxie la naissance, une trigger notable de dcs en Afrique lorsque les bbs ne reoivent pas suffisamment d’oxygne et de supplments auparavant, pendant ou immdiatement aprs la naissance.
Identifier le problme tt pourrait pargner un grand nombre de vies.
« Les Africains devraient tre en mesure d’imaginer les arrangements », a dclar Tewodros Abebe, un doctorant tudiant l’innovation dialectale l’Universit d’Addis-Abeba en thiopie.
« Sauf si nous sommes inclus, personne ne peut comprendre les problmes actuels de notre masse continentale. »
Abebe a expuls les craintes que ce que font Facebook et Google parle d’un kind d’expansionnisme numrique suppos.
« Je pense que travailler en coopration est une mthode dcente d’change d’innovations pour l’Afrique », a-t-il dclar. « A tout hasard qu’ils cherchent des affaires, c’est de la colonisation. »
« pocalypse maintenant »
Au fur et mesure que la division de l’innovation en Afrique se dveloppe, alimente par le dveloppement de l’utilisation des tlphones portables, il en va de mme des pressions sur les gouvernements pour assurer l’data proximit de leurs rsidents.
Osinbajo a conseill aux pionniers de la technologie que le Nigeria n’ait pas tard crer les bonnes situations d’amlioration, y compris pour le contrle.
Quoi qu’il en soit, le dbat quilibr sur la scurit est apais dans de nombreux pays africains, contrairement l’Europe, qui a rcemment adopt de nouvelles lois plus strictes sur l’assurance de l’data.
Facebook a galement t au centre d’une tempte pour avoir nglig d’assurer l’data des purchasers concernant les cas de contrle dans la dcision prsidentielle amricaine de 2016 et la dcision du Brexit.
Worldwide Justice Now, un rassemblement contre le besoin, craint que les organisations technologiques n’aient le loisir de crer un tat de reconnaissance mondial.
« Nous pourrions finir par devenir somnambules vers un monde dans lequel un groupe d’organisations technologiques pratiquent l’imposition d’un contrle du modle commercial sur des pans entiers de l’conomie mondiale, aggravant en outre le dsquilibre entre le nord et le sud du monde », a dclar le groupe de lobbyistes en mai 2018. rapport intitul « Epocalypse Now ».
Renata Avila, de la World Wide Web Foundation Genve qui se bat pour une correspondance avance, a dclar que cela ne s’tait pas produit comme prvu, mais qu’il y avait plutt des inquitudes pressantes.
« Le message est que l’Afrique a besoin d’aventure et qu’elle a besoin de dvelopper ces entreprises, donc le plus souvent c’est un compte d’entreprise de premier ordre », a dclar Avila, un scientifique des droits informatiss.
« De toute faon, il y a peu de surveillance », a-t-elle ajout, avertissant que sans route, les individus taient sans dfense contre les abus.